Les tarifs aériens vers l’Europe ont atteint un niveau record cet été. Mais ceux qui sont dissuadés par le choc des autocollants peuvent toujours voyager à l’étranger dans les mois à venir et réduire les coûts de peut-être des centaines de dollars par billet.
Voler vers l’Europe depuis les États-Unis pendant la « saison intermédiaire » d’automne – en septembre et octobre – au lieu de l’été permettra au voyageur moyen d’économiser 500 $ par billet aller-retour, selon les données de Hopper, une application de voyage.
L’Europe est la destination d’outre-mer la plus populaire pour les touristes américains cet été. Mais les voyageurs dans les principales villes européennes économiseraient 34%, en moyenne, en se rendant à l’automne au lieu de juin, juillet ou août, a constaté Hopper.
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Considérez ces exemples : les billets d’avion pour Rome coûtent en moyenne 1 284 $ cet été. C’est 736 $ cet automne, soit une réduction de 43 %, soit 548 $ d’économies par billet.
De même, ceux qui s’aventurent à Londres paieraient 693 $ à l’automne, 32 % de moins que les 1 025 $ de l’été. À Barcelone, les visiteurs voleraient pour 757 $ à l’automne contre 1 193 $ en été, soit une économie de 37 %.
« Il y a de bonnes nouvelles en vue », a déclaré Hayley Berg, économiste en chef de Hopper, à propos des prix.
La saison intermédiaire est généralement une période moins chère pour voyager. Mais les économies peuvent être particulièrement remarquables pour les acheteurs potentiels en raison des récents coûts de saignement de nez, ont déclaré les experts.
La dynamique des prix est guidée par l’offre et la demande : moins de personnes voyagent généralement à l’automne, lorsque les enfants retournent à l’école, par exemple.
Cela signifie également que tout le monde – comme les familles avec enfants ou les travailleurs comme les enseignants dont les vacances tournent autour des mois d’été – ne peut pas profiter d’une bonne affaire.
Mais ceux qui peuvent voyager pendant la saison intermédiaire auraient probablement une meilleure expérience globale en raison du temps plus doux et de la réduction des foules, a déclaré Sally French, experte en voyages chez NerdWallet.
Les coûts des voyages à l’étranger ont grimpé en flèche en 2023, car les personnes qui ont reporté leurs voyages internationaux pendant la pandémie se livrent à leur envie de voyager refoulée. Il y a eu une demande historique de passeports et de demandes de programmes de voyage fédéraux comme Global Entry.
De nombreuses restrictions de l’ère Covid se sont assouplies, ce qui facilite les déplacements à l’étranger. Par exemple, les États-Unis ont mis fin à une exigence de test pour les voyageurs internationaux en juin 2022.
Les frontières de certains pays étaient encore fermées l’été dernier, notamment celles d’Asie. Désormais, seuls sept pays ont mis en place une sorte de restriction de voyage pour les voyageurs américains vaccinés, selon Kayak. (Pour les non vaccinés, le nombre monte à 23.)
« C’est la première année que les gens n’ont pas du tout beaucoup d’exigences Covid », a déclaré French.
En conséquence, l’été 2023 est la période la plus chère jamais enregistrée pour voyager en Europe, a déclaré Hopper. Le billet moyen coûte environ 1 200 $, éclipsant le précédent record de 2018 de 50 $ le billet.
En Asie, la deuxième destination la plus populaire pour les Américains, les prix moyens sont 64% plus élevés que les niveaux d’avant la pandémie, a déclaré Berg.
Et ce n’est pas seulement le billet d’avion : séjourner dans un hôtel européen cet été coûte 205 $ la nuit, une augmentation de 37 % par rapport à l’année dernière. Des villes comme Rome et Madrid ont vu les prix bondir respectivement de 63% et 41% par rapport à l’année dernière, a déclaré Hopper.
Cependant, le prix ne semble pas avoir dissuadé les voyageurs, dans l’ensemble, de voyager à l’étranger.
Cela a du sens d’un point de vue financier : le touriste américain type qui se rend à l’étranger a tendance à être plus riche (avec un revenu moyen du ménage de 110 000 $ par rapport à 83 000 $ pour tous les voyageurs) et beaucoup plus optimiste quant à ses finances personnelles, ce qui se traduit par une plus grande volonté de dépenser. sur les voyages d’agrément, selon un récent sondage réalisé par Destination Analysts, une firme d’études de marché du tourisme.
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