Le syndicat canadien de l'automobile conclut un accord avec Stellantis après une brève grève

DETROIT — Le syndicat canadien Unifor et Stellantis sont parvenus à un accord de principe tôt lundi matin, mettant fin à une brève grève qui a commencé après qu’un accord n’ait pas été conclu dimanche à 23 h 59.

L’arrêt de travail canadien a impliqué plus de 8 200 travailleurs de l’automobile dans plusieurs usines de la province canadienne de l’Ontario, dont deux grandes usines d’assemblage qui produisent la berline Chrysler 300 et la minifourgonnette Pacifica ainsi que les muscle cars Dodge Challenger et Charger.

La grève et l’accord de principe, qui doivent encore être ratifiés par les membres du syndicat, ont eu lieu deux jours après que Stellantis ait conclu un accord de principe pour environ 43 000 travailleurs américains de l’automobile avec le syndicat United Auto Workers, après environ six semaines de grèves ciblées qui ont débuté le 15 septembre.

Les détails de l’accord de principe entre Unifor et Stellantis n’étaient pas immédiatement disponibles. L’accord s’inspire d’un accord ratifié entre le syndicat et Moteur Ford. Cet accord prévoyait des augmentations de salaire horaire allant jusqu’à 25 %, la réactivation d’une allocation de vie chère pour lutter contre l’inflation et une progression plus courte pour que les travailleurs atteignent les salaires les plus élevés, entre autres avantages nouveaux ou modifiés.

« Je suis très fier des équipes de négociation et reconnaissant pour leur engagement et leurs efforts concentrés pour parvenir à un accord de principe avec Unifor », a déclaré Mark Stewart, directeur de l’exploitation de Stellantis Amérique du Nord, dans un communiqué.

Président national d’Unifor Lana Payne sur Xanciennement connu sous le nom de Twitter, a remercié le « comité de négociation et les membres ! Solidarité. Toujours ».

L’arrêt de travail au Canada et l’accord de principe ont eu lieu près de trois semaines après qu’Unifor a lancé une grève nationale d’environ 12 heures contre Moteurs généraux après que les parties n’ont pas réussi à parvenir à un accord de principe dans le délai fixé par le syndicat.

Unifor, qui représente 18 000 travailleurs canadiens des constructeurs automobiles de Détroit, a adopté une approche plus traditionnelle dans ses négociations que son homologue américain. Le syndicat canadien négocie avec chaque constructeur automobile séparément et utilise l’accord conclu pour la première fois le mois dernier avec Ford comme modèle pour GM et Stellantis.

Cette approche traditionnelle de négociation structurée va à l’encontre de la nouvelle stratégie de l’UAW consistant à négocier simultanément avec les trois constructeurs automobiles. Le syndicat américain de l’automobile a conclu des accords de principe avec Ford et Stellantis, mais pas avec GM.

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