Les entreprises opérant en Pologne devraient bénéficier des meilleures conditions possibles pour exercer leurs activités, tout comme les entreprises en Slovaquie, en Estonie ou en Irlande. Cela ne peut se faire sans changer l’un des pires systèmes fiscaux des pays de l’OCDE, qui se classe aujourd’hui au 36ème rang sur 37 pays – déclare Andrzej Sadowski, président du Centre. Adam Smith.
Andrzej Sadowski, lors d’un entretien avec eNewsroom.pl, a rappelé que les données concernant l’avant-dernière place du système fiscal polonais au sein des pays de l’OCDE datent d’avant l’introduction de ce qu’on appelle l’Ordre polonais. Depuis, c’est encore pire.
– L’Ordre Polonais est un système qui bloque et détruit l’entrepreneuriat polonais. Ce sont les changements minimaux que le gouvernement devrait introduire pour débloquer l’économie. Le changement le plus important devrait être le rétablissement de la liberté économique. Dans le cadre du dernier classement de l’Institut Fraser, dans lequel le Centre Adam Smith coopère à la création de l’Indice de liberté économique dans le monde, la Pologne occupe la dernière place dans l’Union européenne – en ce qui concerne le niveau de liberté économique – note Sadowski.
Selon lui, le changement le plus important aujourd’hui devrait être le changement dans la qualité des conditions économiques en Pologne. Le gouvernement devrait adopter plusieurs principes fondamentaux : premièrement, que la loi reste inchangée et ne se détériore pas pendant une période minimale de 10 ans, car c’est le temps que prennent les différents types d’investissements et leur règlement.
– Ainsi, sans garantir que la loi reste inchangée dans le temps, ou du moins qu’elle ne se détériore pas – car la loi peut s’améliorer – il est difficile d’imaginer que des investissements privés puissent démarrer en Pologne. Pendant ce temps, ce sont les investissements privés qui devraient créer l’avenir, et non les dépenses publiques qui, comme nous pouvons le constater, pourraient ne pas être rentables. Vous pouvez – comme dans le cas de la centrale électrique d’Ostrołęka – dépenser des milliards et cela n’apporte aucun bénéfice, c’est une perte évidente pour le contribuable polonais. Deuxièmement, il est nécessaire d’éliminer définitivement la discrimination contre les entreprises polonaises en Pologne et d’égaliser leurs droits avec ceux des sociétés internationales. Il est temps de mettre fin à la pratique de l’apartheid économique, qui consiste à privilégier les entreprises internationales tout en aggravant la situation des entreprises polonaises. Le gouvernement devrait mettre en œuvre le principe du patriotisme économique, qui est manifestement juste, souligne le président du Centre. Adam Smith.
Source : eNewsroom.pl