Début janvier 2024, le gouvernement a adopté des informations sur l’orientation et le calendrier des travaux législatifs mettant en œuvre le versement des indemnités de maladie par le ZUS aux salariés dès le premier jour de leur absence du travail. Selon les informations fournies, le gouvernement travaillera à l’introduction de nouvelles règles pour le paiement des indemnités de maladie. En conséquence, le congé de maladie du salarié est payé par le ZUS dès le premier jour de séjour à L4. Actuellement, jusqu’à 33 jours par an, l’employeur prend en charge le séjour en arrêt maladie du salarié. Toutefois, pour les salariés de plus de 50 ans, l’employeur paie jusqu’à 14 jours. Les solutions concernant les nouvelles règles de paiement des indemnités de maladie devraient entrer en vigueur l’année prochaine, probablement à partir du 1er janvier 2025.
Un autre règlement discuté lors de la même réunion gouvernementale, concernant ce que l’on appelle congé pour les entrepreneurs. En effet, fin janvier, un projet de loi modifiant la loi sur le système de sécurité sociale et certaines autres lois (formulaire n° UA1), préparé par le ministère du Développement et de la Technologie, a été publié sur le site Internet du Centre de législation du gouvernement. Le projet lui-même fait désormais l’objet de consultations, à l’issue desquelles il devrait être soumis au gouvernement puis au Sejm. La nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2024, soit cet automne, ce qui permettrait aux entrepreneurs de profiter pour la première fois cette année des « congés de cotisations ». Cette solution est très bénéfique pour les entrepreneurs. Néanmoins, il faut reconnaître honnêtement que cela ne compensera pas la forte augmentation des cotisations du ZUS au cours des trois dernières années ni les coûts induits par ce que l’on appelle Ordre polonais – un nouveau mode de paiement des primes d’assurance maladie, qui non seulement les augmentait, mais les privait également de la possibilité de déduire de l’impôt une partie importante de ces cotisations.
On entend par « congés de cotisations » que les plus petites entreprises pourraient, à leur demande, ne pas verser de cotisations à la ZUS pendant un mois par an. L’entrepreneur doit décider du mois au cours duquel les cotisations ne seront pas payées en adressant une demande correspondante au ZUS au plus tard un mois avant l’exonération des cotisations. Dans ce cas, la liberté est totale. Surtout, pendant les « congés de cotisations », vous pourrez toujours émettre des factures et percevoir des revenus. Prendre des « vacances » ne nécessitera pas de suspendre l’activité commerciale et l’entrepreneur sera toujours couvert par une assurance. Pour atteindre ce dernier objectif, le mois de « vacances » de cotisations doit être payé par le gouvernement sur des fonds du budget de l’État, sous réserve toutefois que le montant ne soit pas supérieur à celui résultant de ce que l’on appelle le la base minimale de calcul de ces cotisations. Ainsi, si un entrepreneur paie des cotisations déclarées supérieures au minimum légal, le gouvernement paiera son assurance à un montant inférieur à ce qu’il aurait été s’il n’avait pas pris de congés.
Il convient également de souligner que l’exonération couvrira les cotisations versées au ZUS pour les assurances sociales (pension, invalidité, accident), ainsi que les cotisations volontaires d’assurance maladie, si une telle cotisation est payée par l’entrepreneur. Pendant les « jours fériés », les cotisations au Fonds du Travail et au Fonds de Solidarité ne seront pas versées. Cependant, les vacances n’incluent pas les primes d’assurance maladie, qui devront quand même être payées. Cela ne change rien au fait que chaque entrepreneur pourra cette année économiser jusqu’à 1 600,32 PLN sur les cotisations ZUS. Bien sûr, s’il décide de profiter des « vacances stockage ». Rappelons qu’il s’agit d’une solution utilisable, mais pas obligatoire.
Des « exonérations de cotisations » seront accordées à tous les entrepreneurs qui remplissent les conditions pour être reconnus comme ce qu’on appelle les micro-entrepreneurs, c’est-à-dire ceux qui emploient moins de 10 personnes et dont les revenus ne dépassent pas 2 millions de PLN.
La réglementation prévoit également des restrictions supplémentaires. Vous ne pourrez pas bénéficier du congé, en premier lieu, si l’entrepreneur, en tant qu’assuré, a exercé au cours de l’année civile précédente ou de l’année civile en cours une activité commerciale non agricole pour le compte d’un ancien employeur pour lequel il exerçait une activité commerciale dans le cadre d’un relation de travail au cours de l’année civile au cours de laquelle l’activité commerciale a été créée ou au cours de l’année civile précédente ou relation de travail coopérative, activités entrant dans le cadre de l’activité commerciale. Deuxièmement, si au cours du mois civil précédant le mois civil du dépôt de la demande, l’assuré n’était pas soumis à l’assurance sociale pour l’exercice d’activités non agricoles. Et troisièmement, s’il ne dispose pas du plafond d’aide de minimis au moins égal à la somme de ses cotisations à la sécurité sociale, au Fonds du travail et au Fonds de solidarité au cours d’un mois civil donné. Cette dernière condition résulte du fait que l’exonération du paiement des cotisations constituera une aide de minimis.