Les institutions européennes ont établi une première forme de réglementation qui leur offrira de plus grandes possibilités qu’auparavant pour lutter contre le blanchiment d’argent et limiter l’utilisation des espèces.
Les représentants du Parlement européen et du Conseil de l’UE ont conclu un accord sur l’introduction de nouvelles règles visant à créer des mécanismes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Ils embaucheront 250 nouveaux bureaucrates
La première étape des arrangements entre les institutions européennes a eu lieu en décembre. Puis le projet d’en créer un nouveau a été confirmé Office de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le bureau devrait être pleinement opérationnel d’ici fin 2025. Sa dépense annuelle est prévue à 45,6 millions d’euros et elle emploiera environ 250 personnes.
Selon des dispositions récentes, les inspecteurs enquêtant sur les irrégularités dans les flux de capitaux se verront accorder des pouvoirs plus étendus, notamment : ils pourront bloquer les comptes et transactions suspects.
L’argent liquide appartient au passé
Les institutions financières, les banques, les agences immobilières, les entités fournissant des services de gestion d’actifs, les casinos et les sociétés négociant en crypto-monnaies et en produits de luxe (voitures de luxe, yachts et pierres précieuses) seront soumis à un contrôle particulier de la part de Bruxelles. L’UE affirme qu’ils sont particulièrement vulnérables à la participation à des flux de trésorerie illégaux.
En outre, une limite de 10 000 EUR sera fixée comme montant maximum pour lequel des paiements en espèces peuvent être effectués dans l’Union européenne. Les pays individuels pourront le réduire davantage par eux-mêmes.
Pour que les changements ci-dessus entrent en vigueur, ils doivent être approuvés par la majorité des députés du Parlement européen et des dirigeants des États membres.