L’UE veut entraver le développement de ses pays membres

Le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen sont parvenus à un accord sur de nouvelles règles pour la restauration et la protection des habitats dégradés dans l’Union européenne. Le problème est que le projet de règlement européen pourrait entraver le développement économique des États membres.

L’objectif du projet de règlement sur la restauration des ressources naturelles est de restaurer les écosystèmes d’ici 2050, informe Ordo Iuris.

Restauration des écosystèmes

Les pays membres seront obligés de travailler à la réalisation d’objectifs à long terme en introduisant des plans de relance nationaux. En outre, l’Union européenne oblige les États membres à introduire des mesures de reconstruction d’ici 2030. Ces mesures doivent couvrir au moins 20 pour cent. Les écosystèmes terrestres et marins de l’UE et, d’ici 2050, tous les écosystèmes nécessitant une restauration.

Selon Ordo Iuris, la nouvelle réglementation accordera également à la Commission européenne des pouvoirs supplémentaires pour contrôler les progrès dans la restauration de la nature et l’impact sur les investissements dans la construction.

Toute une série de menaces

La nouvelle réglementation présente un certain nombre de risques. Selon Przemysław Kulawiński, analyste au Centre Ordo Iuris pour le droit international, « l’adoption du règlement pourrait entraîner le blocage de la construction d’infrastructures stratégiques (telles que des autoroutes ou des aéroports) qui sont d’une importance fondamentale pour le fonctionnement de la société et de l’État, ce qui contribuera à son tour à ralentir le rythme de développement des pays en développement et à renforcer la domination d’économies plus fortes et plus anciennes. D’autres programmes comme Natura 2000 bloqueront les investissements, ce qui viole clairement la souveraineté de notre pays et limite l’économie et la propriété privée, ce qui est incompatible avec la raison d’État polonaise. En outre, le risque existe que les intérêts des agriculteurs ne soient pas pris en compte dans ces plans.

Source : Ordo Iuris

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