Pour le Commissaire aux droits de l’homme, la base de la correspondance avec le ministre des Finances était, entre autres, arrêt du Tribunal Constitutionnel du 4 juillet 2023, dans lequel le Tribunal Constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la définition d’une structure et a donné 18 mois pour des modifications à cet égard. Le commissaire souhaite savoir à quel stade des travaux se trouve le ministère des Finances, car jusqu’à présent, le projet ou les hypothèses relatives au projet n’ont pas été rendus publics.
Un problème de longue date
Comme le note à juste titre le Médiateur dans sa lettre, la question de l’absence de définition précise d’une structure de fiscalité immobilière est restée sans réponse pendant plus d’une décennie. Une lacune importante de la loi sur les impôts et taxes locales à cet égard – comme l’a souligné le Tribunal constitutionnel, mais également souligné par les experts fiscaux – est la référence aux dispositions de la loi sur la construction.
Selon le Commissaire aux droits de l’homme, il s’agit d’un exemple des effets négatifs d’une législation défectueuse, tant pour les contribuables que pour le fisc (dans le cas de l’impôt foncier, environ 2 500 communes sont des autorités fiscales).
« Malgré les jugements ultérieurs du Tribunal constitutionnel et les nombreux discours généraux des médiateurs successifs appelant à des modifications urgentes de la loi, aucune mesure corrective efficace n’a été prise », affirme le médiateur dans sa lettre.
Le ministère des Finances tente de corriger la réglementation
Selon de nouvelles informations, le ministère des Finances travaille à modifier la réglementation. Cependant, il convient également de rappeler que c’est le ministère des Finances qui a souligné que la question de l’impôt foncier est très complexe et que modifier la définition nécessite de concilier les intérêts importants et divergents des contribuables (y compris les petites et moyennes entreprises) et collectivités territoriales bénéficiaires de la taxe foncière.
18 mois, ce n’est pas si long
Comme je l’ai déjà mentionné, le 4 juillet 2023, le Tribunal constitutionnel a rendu un arrêt déclarant que l’art. 1a rubrique 1, point 2, de la loi sur les impôts et taxes locales est incompatible avec l’art. 84 et art. 217 de la Constitution. Dans le même temps, le Tribunal a jugé que cette disposition perdrait sa force contraignante 18 mois après l’annonce du jugement dans le Journal of Laws.
Dans la justification de cet arrêt – également soulignée par le Commissaire aux Droits de l’Homme – il a été indiqué qu’un tel report permettrait au législateur d’élaborer et d’introduire une nouvelle définition de la structure juridique aux fins de déterminer l’objet du droit réel. impôt sur les successions, sans référence à des actes extérieurs au droit fiscal. De l’avis du Tribunal constitutionnel, le législateur – en introduisant dans la loi sur les impôts et taxes locales une nouvelle définition d’une structure, qui ne ferait pas référence aux actes non fiscaux – devrait également modifier définition applicable bâtiment, faisant également référence aujourd’hui au droit de la construction.
Le Médiateur rappelle également que dans la justification de l’arrêt de 2023 sur l’inconstitutionnalité de la taxation des garages dans les immeubles à appartements, le Tribunal constitutionnel a confirmé que le système de définition de la loi sur les impôts et taxes locales avait été critiqué dans la jurisprudence antérieure et soumis à des critiques. littérature, et que les problèmes de définition n’ont pas été résolus par le législateur.
Selon le Tribunal constitutionnel, il serait souhaitable que le législateur apporte les modifications appropriées à la réglementation fiscale avant la date à laquelle les dispositions inconstitutionnelles perdent leur force contraignante, c’est-à-dire d’ici fin 2024.
Une législation inadéquate doit être améliorée
Selon le Commissaire aux droits de l’homme, l’absence d’une définition appropriée d’une structure dans la loi sur les impôts et taxes locales est un exemple flagrant d’une législation fiscale inappropriée. Les définitions défectueuses et ambiguës conduisent à une inégalité de traitement et à un manque de prévisibilité dans le domaine des obligations fiscales. Il est donc nécessaire d’entreprendre d’urgence un travail législatif visant à apporter des changements dans ce domaine.
Dans sa lettre, le Médiateur a demandé au ministre des Finances de fournir des informations sur l’état des travaux législatifs et le calendrier des travaux visant à adapter la loi sur les impôts et taxes locales aux orientations du Tribunal constitutionnel.
Tout le monde attend des changements
Il convient également d’ajouter que les fiscalistes, les collectivités locales et les contribuables sont également de grands défenseurs des modifications de la loi sur les impôts et taxes locales. En outre, ils estiment que le ministère des Finances ne devrait pas se limiter uniquement à modifier les définitions des structures et des bâtiments, mais simplement réécrire ces réglementations. S’il n’est pas possible d’élaborer de nouvelles et bonnes réglementations au cours de ces 18 mois, le ministère des Finances devrait maintenant se concentrer sur de nouvelles définitions et poursuivre les travaux sur des changements plus larges, en tenant compte de consultations approfondies avec toutes les parties intéressées : experts, gouvernements locaux et entreprises.