À quoi sert le Forum économique mondial ?

Klaus Schwab, qui préside la réunion du WEF (Forum économique mondial), et ses acolytes milliardaires réunis à Davos continuent de s’efforcer de remplacer la propriété privée et la souveraineté de l’État par le socialisme mondialiste.

Ce qui se passe non seulement au Forum économique mondial de cette année, mais aussi lors des derniers WEF, a été bien résumé par Rebel News, un site Web conservateur canadien. Le Forum mondial de Davos s’est tenu cette année sous le slogan significatif « reconstruire la confiance ». Même si les organisateurs ont soutenu qu’il s’agissait de « confiance dans l’avenir, au sein des sociétés et entre les nations », on peut facilement se poser la question qui et pour qui pourrait réellement reconstruire cette confiance ?

Cette confiance n’est-elle pas ce dont les élites financières mondiales ont le plus besoin aujourd’hui, si clairement alignées sur celles de nombreux gouvernements de pays occidentaux ?

Le WEF, une plateforme de lobbying ?

Selon Ezra Levant, militant politique conservateur canadien, écrivain, éditeur et chroniqueur de Rebel News (probablement décrit par les médias de gauche comme d’extrême droite), l’idéologie construite autour des réunions du Forum économique mondial est d’aider les élites à créer mécanismes de gestion d’un « monde unique », alors que le WEF lui-même ne cherche pas vraiment de bonnes solutions pour l’économie car il est en grande partie une organisation idéologique.

Le WEF n’est pas non plus une organisation non gouvernementale ou à but non lucratif et, en tant qu’entité non publique, il n’est soumis à aucun contrôle. Il s’agit simplement d’une société de lobbying privée dont l’objectif est d’organiser la vie publique, y compris la vie politique, économique et sociale dans chaque pays, de manière à ce que les conditions créées dans ces pays ne favorisent que les intérêts des élites les plus riches – les entreprises et les familles milliardaires.

Le capitalisme des parties prenantes

Lors des réunions du WEF, on aime parler de « capitalisme des parties prenantes », censé s’étendre à la sphère publique. Mais que veulent vraiment dire Klaus Szwab et d’autres qui invoquent ce slogan ? N’existe-t-il pas déjà des lois qui permettent aux actionnaires de prendre des décisions dans les entreprises ? Les élections indépendantes ne sont-elles pas le pilier de la démocratie dans le monde occidental ?

– Quiconque parle de « capitalisme des parties prenantes » ou de « démocratie des parties prenantes » a autre chose en tête. Ce qu’il veut réellement dire, ce sont des groupes de personnes qui prennent des décisions sans le soutien des actionnaires de l’entreprise ou des autorités politiques, explique l’éditeur de Rebel News.

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