Le bureau des impôts arrêtera ceux qui font du commerce en ligne

A partir de février, le fisc traquera les petits commerçants sur les plateformes de vente. Ils pourront le faire grâce aux informations qu’ils recevront eux-mêmes des intermédiaires commerciaux.

Les conseillers fiscaux préviennent les entrepreneurs que les bureaux des impôts seront particulièrement intéressés par les domaines des petites entreprises comme la location de biens immobiliers, la vente de voyages et d’événements, le commerce de petits biens (par exemple sur Allegro, OLX ou Vinted) et les personnes fournissant des services de transport et d’entretien, etc.

Selon « Dziennik – Gazeta Prawna », l’administration fiscale doit contrôler tout le monde « en utilisant des plateformes de vente et de services permettant aux clients de contacter les vendeurs via Internet ».

Que va découvrir le bureau ?

Il ne s’agit ni d’une plaisanterie ni d’une fausse nouvelle : les services fiscaux se dotent d’un outil puissant pour traquer les fraudeurs fiscaux : une série d’informations que les plateformes de vente sont obligées de leur fournir. Les données agrégées incluses dans les rapports détaillés concerneront aussi bien les petites entreprises que les vendeurs privés. Le fichier du rapport spécial contiendra : le nom et le prénom de l’entrepreneur, sa date de naissance, son adresse résidentielle, son NIP (numéro d’identification fiscale), REGON (si quelqu’un les possède), ainsi que les informations sur la TVA (si l’entreprise est assujettie à la TVA). ). Un tel rapport collectif devra également comprendre une synthèse du nombre de transactions conclues au cours d’un mois donné et des revenus qui en découlent, ainsi que des données sur le compte financier affecté à ces opérations.

En d’autres termes : le fisc voudra savoir qui vend quoi et pour combien via les plateformes en ligne.

Les portails d’enchères et de publicité sont tenus d’envoyer au bureau des impôts les premiers rapports sur les ventes en ligne au plus tard le 31 janvier 2024, et les « criminels » arrêtés par le bureau des impôts doivent inclure les revenus obtenus dans leur déclaration fiscale annuelle.

Jusqu’à 2 000 euros hors taxes

Tout le monde ne sera pas poursuivi par le fisc. Les commerçants occasionnels et ceux qui « fournissent des services uniquement à un petit groupe de personnes » sont exonérés d’impôt. Il n’y aura aucune information à leur sujet dans la déclaration fiscale. La directive européenne à ce sujet indique que ceux qui effectuent au maximum 30 transactions de vente par an sur une plateforme de commerce électronique et dont les revenus ne dépassent pas 2 000 euros (actuellement environ 8 780 PLN) sont exonérés du prélèvement. Les hôteliers ayant conclu plus de 2 000 transactions de location immobilière par an et les sociétés cotées seront également exclues de la déclaration au bureau des impôts.

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