La protection couvrira les personnes travaillant dans le secteur privé ou public qui signalent ou divulguent des informations ou des soupçons justifiés de violation de la loi, c'est-à-dire ce qu'on appelle lanceurs d’alerte.
Cela s'applique aux personnes qui signalent des violations de la loi, quels que soient le fondement et la forme de leur travail ou de leur service. Il peut s'agir, entre autres : contrat de travail, contrat de droit civil, exploitation d'une entreprise par une personne physique, contrat de gestion, volontariat, stage, stage ou service militaire.
Cela s'applique également aux entrepreneurs, sous-traitants ou fournisseurs et autres personnes qui signalent des informations sur des violations dans un contexte lié au travail.
Si l’employeur exerce des représailles contre les lanceurs d’alerte, ceux-ci auront le droit de réclamer une indemnisation. Ce montant ne sera pas inférieur au salaire mensuel moyen de l'économie nationale de l'année précédente, qui s'élève actuellement à 7 155,48 PLN.
En raison du signalement d'un lanceur d'alerte, celui-ci ne sera pas tenu pour responsable, y compris en matière disciplinaire ou, par exemple, pour les dommages résultant de la violation des droits d'autrui. Cela concerne notamment le droit d'auteur, les dispositions relatives à la protection des données personnelles et l'obligation de garder les secrets, y compris les secrets d'affaires.
Toutefois, la protection ne sera accordée que si l'auteur du signalement avait des motifs raisonnables de croire que le signalement ou la divulgation publique était nécessaire pour révéler une violation de la loi.
Pour obtenir le statut de lanceur d’alerte, il faudra effectuer une déclaration via le canal de signalement approprié ou se conformer aux règles de divulgation publique.
Dans chaque cas, il faudra remplir des conditions concernant la fiabilité du comportement du lanceur d'alerte et la crédibilité des informations rapportées ou divulguées par lui.
Un lanceur d’alerte pourra signaler une violation de la loi en :
- des canaux de reporting internes qui seront créés par des entités privées et publiques ;
- des canaux de signalement externes vers les autorités étatiques compétentes ;
- divulgation publique (dans des cas particulièrement spécifiques).
- L'institution chargée d'apporter un soutien aux lanceurs d'alerte sera le Médiateur.
Le Commissaire aux droits de l'homme sera également un bureau qui recevra des rapports externes de lanceurs d'alerte concernant les droits et libertés constitutionnels des personnes et des citoyens.
Les nouvelles solutions doivent entrer en vigueur trois mois après leur annonce dans le Journal des Lois. Toutefois, les réglementations concernant le reporting externe entreront en vigueur six mois après leur annonce.
BOUILLIE