La contrefaçon de vêtements, de cosmétiques et de jouets coûte chaque année à l’économie polonaise plusieurs milliers d’emplois.
La Pologne en perd environ 18 000 par an. emplois dus aux produits contrefaits dans les secteurs de l’habillement, des cosmétiques et des jouets – selon une étude de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO). Dans l’ensemble de l’Union européenne, on en compte jusqu’à 200 000. emplois.
L’étude de l’EUIPO sur les tendances des ventes dans ces trois secteurs met en évidence l’ampleur de l’impact des produits contrefaits sur les entreprises opérant légalement, qui sont affectées par une baisse des ventes, avec pour conséquence directe une réduction du nombre de personnes employées. Selon le rapport, l’Allemagne, en tant que plus grand marché de consommation de l’UE, perd près de 40 000 emplois. D’autres grands pays subissent également des pertes dans les secteurs de l’habillement, des cosmétiques et des jouets, notamment l’Italie (24 241), la Pologne (18 244), l’Espagne (15 044) et la France (14 427).
– a rédigé le rapport de l’EUIPO.
Le rapport de l’EUIPO a montré que les produits contrefaits issus de ces trois secteurs signifiaient une perte de 16 milliards d’euros de ventes annuelles pour les producteurs européens légaux, rien que pour les années 2018-2021. Les pertes les plus importantes – jusqu’à 12 milliards d’euros – en termes absolus sont dues à la contrefaçon de vêtements. Viennent ensuite les cosmétiques et les jouets, avec respectivement 3 et 1 milliard d’euros. Les pertes les plus importantes ont été enregistrées par l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche, où les ventes de produits originaux ont diminué de près de 8 milliards d’euros.
Le secteur du jouet est le plus touché par les contrefaçons, puisqu’il a subi des pertes de 8,7 % dans l’ensemble de l’UE. ventes totales. L’Allemagne est celle qui a perdu le plus en matière de jouets contrefaits, avec un chiffre d’affaires pouvant atteindre 334 millions d’euros. Ces pertes représentent un tiers de toutes les ventes perdues dans l’UE dans le secteur du jouet.
L’industrie de l’habillement et de la chaussure, le plus grand secteur analysé dans cette étude en termes de ventes, subit des pertes d’environ 5 % en Europe, tandis que dans le cas du secteur des cosmétiques, elles sont inférieures à 5 %. Dans cette dernière catégorie, l’industrie cosmétique française est celle qui a le plus souffert, avec des pertes de ventes de 800 millions d’euros par an.