Bien que la grande majorité des entrepreneurs polonais se déclarent prêts à mettre en œuvre le système de dépôt, cela s’accompagne d’inquiétudes quant aux changements à venir.
Selon une étude menée par l’Institut économique polonais, près des trois quarts des entreprises polonaises se disent prêtes, dans une certaine mesure, à mettre en place un système de dépôt. Ce qui est très important, seulement 15 pour cent les entrepreneurs déclarent une solide préparation dans cet aspect, et 60 pour cent il confirme plutôt qu’il est prêt.
Selon le plan, le système de consigne devrait entrer en vigueur en Pologne le 1er janvier 2025, mais l’industrie des boissons exprime depuis un certain temps des réserves quant à ce projet. Les entreprises réclament notamment le report de l’entrée en vigueur de la loi d’au moins un an ou l’exonération de la TVA sur la caution.
Ce qui précède se reflète dans les préoccupations des entreprises polonaises, puisque deux tiers des personnes interrogées affirment qu’un problème important lié à la mise en œuvre de la loi sur les dépôts pourrait être le coût trop élevé de la mise en œuvre des solutions proposées. Plus de la moitié des répondants ne comprennent pas pleinement les dispositions de la Loi sur la libération sous caution et craignent d’avoir des difficultés à maintenir les rapports requis. Un pourcentage similaire estime qu’ils disposent de trop peu de temps pour mettre en œuvre les principes de la loi sur la libération sous caution, et 40 pour cent les entreprises craignent des problèmes techniques liés à la collecte des bouteilles PET.
Les doutes restants concernent l’obligation pour les magasins de conclure un accord avec chaque opérateur qui les contacte, ce qui peut poser des problèmes techniques pour placer de nombreuses bouteilles/sacs de collecte pour différents opérateurs. L’industrie indique également que les petits magasins qui n’adhèrent pas au système collecteront principalement la caution, et que ce seront principalement les grands points de vente qui la restitueront aux consommateurs.
Les entreprises ont également des doutes quant à savoir à qui appartiendra la bouteille lorsqu’elle arrivera dans un distributeur de bouteilles d’un opérateur autre que celui avec lequel le fabricant a signé le contrat, et qui devra payer la caution si la boisson est distribuée dans un hôtel/restaurant. Ceci est important car le flux des déchets d’emballages doit être fluide, car ils serviront de matière première pour la production de nouvelles bouteilles.
– souligné dans le PIE Economic Weekly.