Dans le cas analysé par le Directeur de l’Information Fiscale Nationale, il s’agissait de déterminer si une fondation familiale serait exonérée de l’impôt sur les sociétés dans le cadre des revenus et revenus provenant de la location de biens immobiliers par une société civile, imputables à la fondation familiale comme partenaire du partenariat civil.
Champ d’activité et fiscalité de la fondation
Les dispositions de la loi CIT indiquent qu’une fondation familiale est exonérée de l’impôt sur les sociétés. Cette exonération ne s’applique toutefois pas aux activités commerciales de la fondation familiale allant au-delà du champ d’application prévu par la loi sur les fondations familiales.
Une fondation familiale ne peut exercer des activités économiques que dans le cadre :
– la location, le crédit-bail ou la mise à disposition d’un bien pour un usage différent ;
– adhérer à des sociétés commerciales, des fonds d’investissement, des coopératives et des entités de même nature basées en Pologne ou à l’étranger, ainsi que participer à ces sociétés, fonds, coopératives et entités.
Dans la mesure où une fondation familiale exerce des activités économiques qui dépassent le cadre prévu par la loi sur les fondations familiales, le taux d’imposition s’élève à 25 %. assiettes fiscales.
Une fondation familiale est donc soumise à l’impôt sur les sociétés, mais elle bénéficie en principe d’une exonération personnelle. Cependant, comme le souligne le Directeur du KIS, cette exonération n’est pas absolue et ne s’applique donc pas, entre autres : pour les activités commerciales allant au-delà du champ d’application prévu par la loi sur les fondations familiales.
Le champ d’activité énuméré dans ce règlement comprend, entre autres : activité consistant à adhérer à des sociétés commerciales, des fonds d’investissement, des coopératives et des entités de même nature, basés en Pologne ou à l’étranger, ainsi qu’à participer à ces sociétés, fonds, coopératives et entités.
Il est donc crucial de préciser si un partenariat civil est inclus dans ce catalogue.
L’entreprise n’est pas égale à l’entreprise
Le partenariat civil est régi par les dispositions du Code civil. Par l’accord de partenariat, les partenaires s’engagent à s’efforcer d’atteindre un objectif économique commun en agissant d’une manière déterminée, notamment par des apports. La société commerciale, quant à elle, est régie par les dispositions du Code des sociétés commerciales. Les définitions qui y figurent indiquent qu’une société civile n’est pas une société commerciale. Les réglementations concernant les fonds d’investissement et les coopératives sont également précisées dans des lois distinctes. En outre, à la lumière de la loi sur les fondations familiales, un partenariat civil ne peut pas être considéré comme une entité de même nature (enregistrée dans le pays ou à l’étranger) que les sociétés commerciales, les fonds d’investissement ou les coopératives.
Le directeur du KIS a également noté qu’une société civile n’est pas une entité de droit civil distincte de ses associés. Il ne s’agit que d’un accord entre partenaires qui, de manière très simplifiée, règle les relations entre eux, en fonction de leur activité commerciale commune. Les sociétés commerciales, quant à elles, constituent une forme juridique sous laquelle les entrepreneurs peuvent exercer des activités commerciales.
Une société civile, contrairement aux sociétés commerciales, n’a ni la personnalité juridique ni une unité organisationnelle dotée de la personnalité juridique.
Un partenariat civil doit être traité exclusivement comme une relation juridique – une relation d’obligation entre les partenaires (contrat). Une société civile n’est pas une entité de droit civil distincte (des partenaires). La société civile n’est pas inscrite au registre des entreprises au Registre judiciaire national, mais les sociétés commerciales sont soumises à une telle inscription. Par ailleurs, une société civile, contrairement à une société commerciale, ne possède pas d’actif propre et n’encourt pas de passif propre.
IMPORTANT: Il existe de nombreuses différences importantes entre une société civile et des sociétés commerciales en termes de base juridique, de mode de constitution, d’enregistrement et de fonctionnement – il n’y a donc aucune raison de considérer une société civile comme une entité similaire à une société commerciale.
Il convient également de rappeler que le législateur, dans la loi sur les fondations familiales, a utilisé le terme spécifique de « société commerciale », limitant ainsi le groupe d’entités couvertes par ces dispositions. Par ailleurs, les sociétés commerciales auxquelles une fondation familiale peut adhérer sont assujetties à l’impôt sur les sociétés et sont soumises à l’impôt sur les sociétés. De plus, une société en nom collectif à laquelle une fondation familiale peut adhérer devient un contribuable CIT. Ainsi, toutes les sociétés auxquelles peut adhérer une fondation familiale – société en nom collectif, société en commandite simple, société en commandite par actions, société à responsabilité limitée, société par actions simple et société par actions – sont assujetties à l’IS. Cependant, une société civile n’est pas contribuable à l’impôt sur les sociétés même si une fondation familiale y adhère, car il n’existe aucune réglementation qui indiquerait que les sociétés civiles sont soumises à l’impôt sur les sociétés après l’adhésion d’une fondation familiale, comme c’est le cas dans cas des sociétés en nom collectif.
IMPORTANT: Une société civile n’est pas une entité de même nature que les sociétés commerciales. Aussi, une société civile n’est en rien similaire aux fonds d’investissement ou aux coopératives.
L’adhésion d’une fondation familiale à un partenariat civil dépasse donc le cadre prévu par la loi sur les fondations familiales. Le type d’activité exercée par la société civile n’a pas d’importance. Cela signifie que les revenus tirés par une fondation familiale de la location d’un bien immobilier par une société civile, imputables à la fondation familiale en tant qu’associée de la société civile, ne seront pas exonérés de l’impôt sur les sociétés. Ces revenus devraient être soumis à une sanction de 25 %. impôt sur le revenu.