Même si les économies des pays de l’Union européenne réduisent systématiquement les émissions de gaz à effet de serre, cela a peu d’impact sur la pollution générée dans le monde.
Les 14 dernières années ont vu une forte baisse des émissions de gaz contribuant au réchauffement climatique dans les économies des pays de l’Union européenne.
Des données résumant la baisse des émissions de polluants dans l’UE ont été publiées par Eurostat. Ils couvrent la période allant de début 2008 (date à laquelle les informations à ce sujet ont commencé à être collectées selon une méthodologie spécifique) jusqu’à fin 2022.
L’UE limite les émissions
Selon le rapport publié, en 2022, la quantité de gaz à effet de serre générée par l’activité économique dans l’Union européenne atteindra 3,6 milliards de tonnes d’équivalent CO₂. L’équivalent est une unité universelle permettant de mesurer les émissions de divers gaz à effet de serre, notamment en convertissant leur quantité en une quantité équivalente de dioxyde de carbone, générant le même impact sur le réchauffement climatique.
Cela signifie que l’équivalent de l’année précédente était de 22 %. inférieur à celui enregistré en 2008.
La plus grande part des émissions provient des activités liées à la production d’énergie et de gaz. La deuxième place est occupée par l’industrie, suivie par les ménages, la construction, les transports, l’agriculture et la pêche, ainsi que les industries extractives. Ce dernier secteur a connu la plus forte baisse (40 %) des émissions entre 2008 et 2022.
Le monde va dans la direction opposée
Les efforts de l’UE dans ce sens entraînent d’énormes coûts en ce qu’on appelle des projets verts qui sont finalement portés par tous les habitants de la Communauté. Parallèlement, à l’échelle mondiale, des tendances opposées peuvent être observées. Les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) montrent qu’entre 2008 et 2022, les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant des processus industriels et de la production d’énergie ont augmenté de 15 %, ce qui signifie que d’autres pays font bien plus que suivre les efforts de Bruxelles.