Bruxelles exige de nouvelles dépenses de plusieurs millions

D’ici 2050, la Pologne devra dépenser plus de 500 millions d’euros, dont : pour augmenter le nombre de papillons, irriguer les tourbières asséchées et remettre en culture les ressources naturelles.

Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord sur un autre règlement controversé. Il s’agit cette fois d’un règlement sur la reconstruction des ressources naturelles. Le projet a été soutenu par 19 États membres et la plupart des factions de gauche au Parlement européen.

La Pologne a soumis des commentaires

Déjà au stade du projet, le ministère de l’Agriculture a fait part à la Commission européenne de sa position négative sur les réglementations proposées. L’attention a été attirée sur les conséquences défavorables, tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs, de la nécessité de respecter les objectifs imposés par Bruxelles. Le gouvernement polonais a fait valoir que le souci de la protection de l’environnement ne peut pas contredire la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire et énergétique.

Les agriculteurs n’aiment pas que Bruxelles leur impose de nouvelles obligations, même s’ils se trouvent dans une situation difficile en raison de la guerre en Ukraine et de la hausse des prix de l’énergie. De leur côté, les représentants des entreprises veillent à limiter les domaines d’investissement, selon l’Institut polonais des affaires internationales.

De nouvelles tâches

Selon le site Salon24, le règlement précisera entre autres : objectifs de remise en état des tourbières et d’augmentation de la biodiversité et des populations d’insectes pollinisateurs. La réglementation exige « d’augmenter le pourcentage de terres agricoles présentant une grande diversité d’éléments paysagers, le nombre d’oiseaux et de papillons communs dans les paysages agricoles, en particulier dans les zones herbeuses. Les stocks de carbone organique dans les sols minéraux doivent également augmenter. Les sols organiques doivent également être restaurés.

Selon Salon24, la nouvelle réglementation européenne, sous la forme de l’obligation de remettre en culture les habitats de mauvaise qualité, conformément aux exigences de l’Union européenne, nécessitera des investissements de plus de 500 millions d’euros en Pologne d’ici 2050.

Source : Salon24.pl

A lire également