Bruxelles valorise chaque migrant à 20.000 euros

Les autorités de l’Union européenne sont passées à l’étape suivante de la réforme de la politique d’asile et de migration, dont l’objectif est d’accroître son efficacité et de renforcer la solidarité entre les États membres.

Dans la phase actuelle des travaux, la proposition concernant la forme du pacte sur la migration et l’asile a été déterminée par les ambassadeurs des pays de l’UE. Pour qu’il entre en vigueur, il doit être approuvé par le Parlement européen et obtenir une majorité qualifiée (donc unanimité n’est pas obligatoire) du Conseil européen (c’est-à-dire les dirigeants des pays de l’UE).

La version actuelle de la réglementation prévoit, par exemple, des contrôles aux frontières plus stricts ; Les services frontaliers de l’UE pourront, entre autres : examiner l’état de santé et prendre les empreintes digitales et les scanners du visage des personnes entrant dans l’UE. Les frontières extérieures doivent être renforcées par la construction de nouvelles infrastructures.

Le pacte oblige les États membres à accepter leur quota de 30 000 demandeurs d’asile chaque année. Si un pays ne respecte pas cette règle, il devra payer 20 000 euros pour chaque personne déboutée.

Les représentants de la Pologne, de la Hongrie et de la Slovaquie ont exprimé leur opposition à ces principes et à l’ensemble du pacte. Toutefois, elles étaient minoritaires et les propositions ci-dessus seront traitées ultérieurement.

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