Les principaux organes de l’administration publique chargés de la sécurité des citoyens sont restés passifs lors de la première phase de la catastrophe écologique de l’Oder, selon le rapport de la Cour des comptes.
En 2022, l’Oder et ses affluents ont été frappés par une catastrophe écologique d’une ampleur sans précédent. Sur une distance de plusieurs centaines de kilomètres, des poissons et d’autres organismes aquatiques, comme des moules et des escargots aquatiques, sont morts en masse. Au moins 350 tonnes de poissons empoisonnés ont été capturés dans l’Oder et ses affluents. Toutefois, selon certains scientifiques, les pertes réelles d’ichtyofaune seraient deux, voire trois fois plus importantes. Les estimations indiquent jusqu’à 1 000 tonnes de poissons morts et une extinction pouvant atteindre 80 pour cent. organismes responsables de l’autoépuration de la rivière.
Causes de l’intoxication par la rougeole
Selon le Bureau supérieur de contrôle, de l’avis des experts, la cause directe de la mortalité massive des poissons était une toxine produite par ce que l’on appelle algues dorées. Leur habitat naturel est constitué d’eaux salées et saumâtres, et non de rivières d’eau douce. Le problème est qu’en raison de l’activité humaine, l’Oder est pollué depuis de nombreuses années. La salinité élevée ainsi que les nutriments présents dans la rivière et ses affluents ont créé des conditions favorables au développement des algues dorées.
Actions lentes de l’État
La Cour des comptes accuse le gouvernement PiS de ne pas avoir pris les mesures appropriées, même si, pour des raisons inconnues, des milliers de poissons morts sont apparus dans l’Odra. Les autorités chargées de la sécurité des citoyens sont restées passives pendant la première phase de la crise. Les structures de gestion de crise n’ont pas été activées et aucune action coordonnée n’a été mise en œuvre.
En conséquence, selon le Bureau supérieur de contrôle, des alertes et des interdictions d’utilisation de l’Oder ont été envoyées à la population avec un retard d’au moins une douzaine de jours. Selon le Bureau supérieur de contrôle, la crise a révélé le manque d’intérêt de l’État pour le bon état des eaux. Ceci est le résultat de nombreuses années de négligence de la part des autorités de l’État, d’actions erronées et de solutions juridiques insuffisantes.
Source : NIK