Dans l’interprétation publiée, le ministre des Finances a décidé de résoudre un différend de longue date concernant la possibilité d’inclure comme allègement des coûts éligibles pour les activités de recherche et développement, les créances encourues par le contribuable au cours d’un mois donné pour les vacances et autres absences justifiées de l’employé. , et les cotisations ZUS financées par le payeur.
Comment comprendre les concepts
Conformément à la réglementation fiscale, les coûts éligibles, c’est-à-dire les coûts d’obtention des revenus engagés pour les activités de recherche et développement, comprennent les créances encourues au cours d’un mois donné, notamment : pour les périodes de vacances ou d’arrêt de maladie et les cotisations ZUS financées par le payeur de ces créances dans la partie où le temps alloué à la mise en œuvre des activités de recherche et développement reste dans le temps de travail total du salarié au cours d’un mois donné.
La notion d’« absence justifiée du salarié » doit être appréciée sur la base des dispositions du droit du travail et s’applique uniquement aux salariés employés dans le cadre d’un contrat de travail. Les raisons justifiant l’absence du travail d’un salarié sont les événements et circonstances prévus par les dispositions du droit du travail qui empêchent le salarié de se présenter au travail et d’effectuer son travail, ainsi que d’autres cas d’incapacité d’effectuer un travail indiqués par le salarié et reconnus par l’employeur comme justifiant absence du travail.
Important: L’allégement fiscal pour la recherche et le développement est en vigueur dans la législation fiscale polonaise depuis le 1er janvier 2016.
La situation actuelle du fisc et des tribunaux
La position précédente du Ministère des Finances et de l’Information Fiscale Nationale indiquait que « le temps de travail total d’un salarié au cours d’un mois donné » n’est que le temps effectivement travaillé. Par conséquent, la position de l’administration fiscale excluait la possibilité d’inclure les coûts liés à l’absence justifiée du salarié (par exemple congé ou maladie) comme coûts éligibles de l’allégement en matière de recherche et développement. Toutefois, les tribunaux administratifs voient la question différemment. Selon eux, les moments d’absence justifiée d’un salarié ne peuvent être exclus du temps de travail, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas être exclus des coûts éligibles d’aide à la recherche et au développement.
Important: Les contribuables exerçant des activités de recherche et développement qui entendent bénéficier de la déduction des coûts éligibles au titre de l’allégement pour activités de recherche et développement sont tenus de séparer les coûts d’exploitation dans leur comptabilité (contribuables à l’IS) ou dans le livret des revenus et dépenses ou dans les livres comptables (contribuables PIT) la recherche et le développement.
Comment un ministre change d’avis
En raison du fait que de nombreuses procédures sont en cours dans ce type d’affaires et que les décisions de justice sont uniformes et positives pour les contribuables, le Ministre des Finances a décidé d’émettre une interprétation générale à cet égard (n° DD8.8203.1.2021).
Important: Les éléments individuels de la rémunération d’un employé, c’est-à-dire la rémunération des vacances et des congés de maladie, devraient être traités comme des éléments du coût de rémunération éligibles à l’allégement pour la recherche et le développement dans la mesure où l’employeur est tenu de les supporter en vertu de réglementations distinctes et tout en maintenant toutes les autres exigences. – notamment : déterminer si la charge en question constitue le coût d’obtention de revenus pour l’exercice fiscal concerné et déterminer l’implication du salarié dans la mise en œuvre des activités de recherche et développement.
Le ministre des Finances a décidé qu’il fallait souscrire à l’affirmation présentée dans la jurisprudence selon laquelle les vacances et les congés de maladie, pour lesquels des indemnités de maladie sont dues, ne sont pas du temps de travail direct, mais sont du temps de travail du salarié, pour lequel le Le salarié a droit à une rémunération découlant de son emploi et l’employeur a des obligations liées au paiement de la rémunération ou au paiement des cotisations liées à l’emploi. Par conséquent, il n’existe aucune base légale pour exclure de la liste des coûts éligibles de recherche et développement les créances d’allègement encourues par l’employeur constituant le revenu d’un salarié exerçant des activités de recherche et développement et obtenues lorsqu’il ne travaille pas en raison d’une absence justifiée. La rémunération des congés fériés et des congés de maladie constitue le revenu du salarié.
Cela ne change rien au fait que pour bénéficier de l’allègement en matière de recherche et développement, le contribuable doit remplir toutes les conditions requises précisées dans les lois de l’impôt sur le revenu, soit, entre autres : indiquer dans la déclaration fiscale annuelle les frais engagés liés à la conduite des activités de recherche et de développement, qui entrent dans un catalogue fermé précisé dans la réglementation, et les frais engagés doivent constituer des frais déductibles fiscalement pour le contribuable. Le contribuable doit également générer des revenus autres que les revenus provenant des plus-values, et les coûts éligibles engagés pour les activités de recherche et développement sont déductibles s’ils n’ont pas été restitués au contribuable sous quelque forme que ce soit ou n’ont pas été déduits de l’assiette de l’impôt sur le revenu.
Le ministre a également souligné que les coûts liés à l’emploi d’un employé ne peuvent être inclus dans les coûts admissibles à l’allègement pour la R&D que dans la mesure où le temps alloué à l’activité de R&D demeure dans le temps de travail total de l’employé au cours d’un mois donné. Le contribuable est tenu de disposer de documents justifiant l’implication de certains salariés dans la mise en œuvre d’activités de recherche et de développement.