Sur le meurtre de la liberté d'expression par le « monde libre »

Le jeune militant d'extrême droite Dries Van Langenhove vient d'être condamné à un an de prison belge et à 16 000 euros d'amende. A-t-il battu quelqu'un ? Volé? NON. Il n’a parlé que de manière ironique, peut-être même moqueuse, des membres du cabinet au pouvoir et de leurs actions.

On ne peut pas accuser le journal « Politico » d'aimer les conservateurs ou la droite européenne en général. Dans l'article consacré à Van Langenhove, on peut lire que les accusations portées contre lui « au titre des dispositions pénales » comprenaient « la haine » et le « racisme ». Où ont eu lieu ces séances de haine et de racisme ? Dans une discussion de groupe privée, où des entrées ont été faites par ses amis et supporters.

Les services gouvernementaux n’aimaient particulièrement pas les mèmes publiés par des étrangers. Des mèmes que le garçon aurait probablement dû rapidement supprimer avant que quelqu'un ne les voie ou, Dieu nous en préserve, les partage davantage.

– Le verdict a également privé Van Langenhove de certains droits civils pour une période de dix ans, pendant laquelle il ne pourra pas exercer de fonctions publiques ni se présenter aux élections – a également écrit « Politico ». Le juge lors de son procès a justifié les sanctions infligées au jeune Belge en créant un « atmosphère hostile dans la société » et en « contribuant à semer l'antagonisme, la discorde et le conflit (…) et encourageant ainsi la violence physique et psychologique ».

Discours de haine détesté

Dans les pays anglophones, qui semblent avoir des fondements démocratiques solides et une longue tradition de liberté d’expression, cette liberté est aujourd’hui de plus en plus violée. En témoigne le nombre croissant d'exemples de censure, d'autocensure et de sanctions diverses infligées à ceux qui ne critiquent même pas les politiciens et les fonctionnaires (celles-ci seront de plus en plus souvent violées, comme le dit Dries Van Langenhove), mais seulement ne bêlez pas dans le chœur unanime des moutons nourris par des médias de plus en plus hypocrites. . La liberté d'expression est de plus en plus souvent attaquée, de manière plus audacieuse, pour ne pas dire plus féroce, et dans des pays qui étaient autrefois perçus comme une oasis de démocratie et de vertus libertaires, à savoir le Canada, la Grande-Bretagne et l'Irlande.

Tout comme les critiques de la droite pro-guerre israélienne peuvent être réduits au silence par des accusations effrayantes d’antisémitisme, les critiques des politiciens corrompus et gaspilleurs et des mondialistes qui leur sont associés peuvent toujours être menacés d’accusations de racisme, de chauvinisme, d’admiration pour le nazisme et de plus récemment, l'onucisme russe. Lorsque ces étiquettes ne peuvent plus être appliquées, les censeurs utilisent des armes plus lourdes, le plus souvent sous la forme d’accusations de discours de haine.

C'est quoi ce « discours de haine » ? Ce concept est certainement plus extensible que l’élastique de culotte le plus extensible. Cela peut être n'importe quoi. Tous ceux qui n'aiment pas nos dirigeants.

Sanctions pour « crimes haineux »

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau est le modèle parfait d'un homme politique qui sent les parfums de marque, est impeccablement élégant et très moderne. À l’intérieur se trouve un loup prédateur, prêt à détruire quiconque a une opinion différente de lui. Cet étudiant assidu de Klaus Schwab, directeur en chef du Forum économique mondial, est récemment devenu connu comme un pacificateur impitoyable de ses propres entrepreneurs (chauffeurs de camion) pendant le confinement idiot de la pandémie. Cette fois, la nouvelle loi de son gouvernement prévoit des sanctions draconiennes pour les soi-disant les crimes de haine (ce concept est également un élément important de la novlangue directement destinée à la liberté d'expression). Des sanctions « sévèrement dissuasives ». Y compris placer un citoyen canadien en résidence surveillée pour une durée indéterminée – tant qu'il existe des soupçons qu'il pourrait commettre un crime haineux à l'avenir.

Quelqu’un osera-t-il encore critiquer M. Trudeau ? Même quelqu'un de son entourage ?

« La définition des crimes haineux est extrêmement vague », déclare Noa Mendelsohn Aviv, directrice générale et avocate générale de l'Association canadienne des libertés civiles. – Cela peut effectivement brouiller la frontière entre l’activisme politique, les débats passionnés et les discours offensants – ajoute-t-il.

Nous disons un « non » catégorique aux instigateurs !

L'Irlande est associée aux espaces verts, aux cabanes et aux musiciens des charmants pubs historiques. C'est le passé. La nouvelle loi en cours d'élaboration vise à criminaliser l'acte d'incitation à la haine contre des individus ou des groupes sur la base de certaines caractéristiques protégées, telles que la race, la nationalité, la religion et l'orientation sexuelle. Quelle est cette « incitation » ? Là encore, la définition est aussi large que l'Atlantique. Il peut même s'agir d'« encourager de manière imprudente » les autres à haïr ou à « faire du mal » en raison des opinions ou des opinions de quelqu'un d'autre. La loi irlandaise punira la simple possession de matériel « susceptible d'inciter à la violence ou à la haine ». Y compris des livres, des films et même… des mèmes trouvés sur votre téléphone. Intention? Cela n'a pas d'importance. Personne n’entrera dans de tels détails.

La législation irlandaise veut également s'appuyer sur une définition vague de la haine. Helen McEntee, la « ministre » irlandaise de la Justice, adore ça. – Suite aux conseils avisés du Bureau du Procureur général, nous n’avons pas cherché à limiter la définition du concept large de « haine » à son sens ordinaire et quotidien », explique-t-il. Et il souligne que les lois britanniques actuelles sur les méfaits en ligne vont jusqu’à suggérer que « les femmes trans sont des hommes ».

Ce spectacle du politiquement correct revêt de plus en plus les caractéristiques de la sombre réalité décrite dans « The Handmaid's Tale ». Les États-Unis n’ont pas encore tiré la leçon de la satrapie canadienne. En avril 2022, le département américain de la Sécurité intérieure a annoncé la création d'un conseil de gestion de la désinformation dont la tâche sera de « coordonner la lutte contre la désinformation liée à la sécurité intérieure ». L’Amérique ne peut pas être laissée pour compte.

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