Le commerce a été informé trop tard des modifications de la TVA sur les denrées alimentaires

Le secteur du commerce en Pologne est alarmé car il a appris trop tard la décision du gouvernement de coalition civique de ne pas étendre la TVA zéro sur les produits alimentaires.

La Chambre de commerce polonaise a publié un communiqué expliquant que le gouvernement, en décidant de rétablir le taux normal de TVA sur les produits alimentaires à partir du 1er avril de cette année, a donné trop peu de temps aux entrepreneurs pour se préparer aux changements. Selon la Chambre, les entrepreneurs se sont retrouvés dans une impasse.

Le texte du PIH indique que la décision de ne pas étendre la TVA nulle sur les produits alimentaires est cruciale pour l’économie et devrait donc être précédée de vastes consultations publiques. De plus, les vacances législatives nécessaires à de tels changements devraient durer au moins plusieurs mois, et non deux semaines, afin que les entrepreneurs aient la possibilité de se préparer correctement à la nouvelle réalité. Dans la situation actuelle, les entrepreneurs devront procéder à des changements durant la période de Pâques.

PIH a expliqué que le changement du taux de TVA sur les produits alimentaires signifie que de nouveaux marquages ​​de prix pour chaque produit doivent apparaître dans tous les magasins, et seulement dans le cas de petites entités, il peut y avoir plusieurs milliers de produits.

La décision de ne pas prolonger le taux zéro de TVA sur certains produits alimentaires a été prise beaucoup trop tard. L’annonce de la décision du ministère des Finances signifie que les commerçants doivent s’adapter à la nouvelle réalité dans un délai très court, ce qui demande beaucoup de travail de leur part et de celle des salariés qu’ils emploient. Trouver le temps d’échanger les étiquettes de prix liées à la non-prolongation du taux zéro sur les produits alimentaires avant Noël constituera un énorme défi organisationnel. Les magasins ne pourront pas se préparer à la nouvelle réalité des derniers jours de mars, car c’est un week-end – non seulement avec un dimanche non commercial, mais aussi un jour férié. Les entrepreneurs ne peuvent pas être obligés de travailler pendant cette période

– a déclaré Maciej Ptaszyński, président du PIH, cité dans le communiqué.

PIH a souligné qu’il s’était adressé à ce sujet au ministre des Finances, Andrzej Domański.

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