L'introduction de l'euro est dangereuse pour la Pologne

Prof. doctorat Janusz Bilski, retraité de l’Université de Łódź, estime que l’introduction de l’euro est dangereuse pour la Pologne d’un point de vue économique et politique.

Le professeur d’économie Janusz Bilski explique les menaces résultant d’une éventuelle adhésion de la Pologne à la zone euro. Dans la revue « Financial Observer », le prof. Bilski écrit que « l’écart à long terme du taux de change réel par rapport au taux de change nominal dans certains pays de la zone euro pétrifie la structure sectorielle traditionnelle de la création du PIB, ce qui inhibe la croissance de la productivité du travail et réduit la compétitivité extérieure des économies ».

Comme l’explique le prof. Bilski : « L’économie polonaise est encore immature, les différences technologiques, le développement du système financier et le niveau de compétitivité nécessitent une modernisation accélérée. Notre économie sort seulement d’un développement dépendant, il faut du temps. Une condition nécessaire à l’émancipation économique de la Pologne est le maintien d’un niveau élevé de flexibilité des marchés et des mécanismes de marché. Une politique monétaire indépendante et la possibilité de modifications des taux de change jouent ici un rôle particulier. Un canal efficace d’ajustement du taux de change nominal permet d’éviter les distorsions entre les taux de change réel et nominal. De plus, le taux de change flottant est un instrument important de la politique économique du pays.

Les défaites de la Slovaquie

Par conséquent, la conclusion du prof. L’opinion de Bilski est sans ambiguïté. Selon lui, « la Pologne ne devrait pas rejoindre la zone euro en raison des menaces résultant des mécanismes et du système de gestion actuels de l’UEM (union économique et monétaire, ndlr). »

À son tour, le prof. Adam Glapiński, président de la Banque nationale de Pologne, a souligné dans son texte dans le même magazine que depuis l’adoption de l’euro le 1er janvier 2009, le PIB de la Slovaquie a diminué de 73 pour cent. jusqu’à 68 pour cent moyenne dans l’Union européenne, tandis qu’en Pologne, qui n’a pas adopté l’euro, le même indicateur est passé de 56 %. jusqu’à 79 pour cent en 2022

Source : www.obserwatorfinansowy.pl

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