Pertes après l'adoption de l'euro - Forum économique polonais

L’analyse des services de la Confédération montre que la plupart des pays de la zone euro ont perdu leur adhésion à l’union monétaire. La Confédération estime que l’abandon du zloty au profit de l’euro n’est pas dans son intérêt.

Depuis des années, les décideurs européens et les publicistes qui les soutiennent tentent de convaincre l’opinion publique de la monnaie commune. Toutefois, cela ne repose pas sur des arguments économiques, mais uniquement sur des arguments politiques et idéologiques, affirme l’équipe de la Confédération.

Renforcer les Allemands

Les économistes ne sont pas d’accord sur l’adhésion de la Pologne à la zone euro. La plupart des arguments en faveur de l’adoption de l’euromonnaie sont d’ordre strictement politique et concernent le renforcement de l’intégration de l’Union européenne et la liquidation des États-nations. Telles sont les revendications des eurocrates et de leurs partisans. Il existe cependant de nombreux arguments économiques contre l’euromonnaie. Selon une étude réalisée en 2019 par le Centers for European Policy Network, seuls l’Allemagne et les Pays-Bas ont bénéficié de la création d’une union monétaire. Tous les autres pays (y compris les grandes économies comme la France et l’Italie) ont subi des pertes suite à la décision d’adhérer à la zone euro. La zone euro est devenue instable et de nombreuses économies, notamment celles du sud de l’Europe, ont perdu leur compétitivité, ce qui n’a fait que renforcer la position de l’Allemagne en Europe.

Mauvaise expérience

La zone euro n’a pas d’avenir, principalement en raison des intérêts distincts des différents pays de l’UE. Cela a été visible lors du déclenchement de la guerre russo-ukrainienne et de ses répercussions économiques en Europe de l’Est. Les habitants des États baltes ont été confrontés à des hausses de prix record et le taux d’inflation a été supérieur à 20 pour cent pendant de nombreux mois. Le record a été établi en août 2022 en Estonie – 24,8 %. Dans des circonstances normales, les banques centrales augmentent les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Toutefois, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, en tant que pays de la zone euro, n’ont eu aucune influence sur ce point et la Banque centrale européenne, dont le siège est à Francfort, a maintenu les taux d’intérêt à un niveau négatif, ce qui n’a fait qu’intensifier les problèmes des pays d’Europe de l’Est, rappelle l’équipe de la Confédération.

Les expériences des Lituaniens, des Slovaques et des Croates indiquent que l’adoption de l’euro-monnaie est toujours associée à une augmentation notable des prix et à une baisse du pouvoir d’achat des citoyens ordinaires. La Confédération n’accepte donc pas de limiter la souveraineté de la Pologne et le bien-être des Polonais.

Source : État-major confédéré

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