Que faire en cas de contrôle fiscal ?

Dans sa dernière étude, Ernst&Young, une société de conseil internationale, attire l’attention des chefs d’entreprise sur ce qu’ils doivent faire en cas de contrôle fiscal. Il rappelle qu’un contrôle fiscal est initié sur la base de l’autorisation de le réaliser délivrée à la personne contrôlée, et se termine le jour de la remise du rapport de contrôle à la personne contrôlée.

Conformément aux dispositions de l’ordonnance fiscale, si l’entité contrôlée accepte les conclusions du contrôle ultérieur, elle a le droit de corriger les irrégularités en soumettant une correction. Toutefois, s’il n’est pas d’accord avec les conclusions du contrôle, il peut présenter ses réserves ou explications, en indiquant en même temps des demandes de preuves, dans un délai de quatorze jours à compter de la date de remise du rapport de contrôle (article 291 de l’ordonnance fiscale). Acte).

L’autorité de contrôle doit examiner les réserves ou explications présentées par le contribuable dans un délai de quatorze jours à compter de la date de leur réception, puis informer l’entité inspectée de la manière de les traiter. En indiquant notamment quelles réserves n’ont pas été prises en compte – ainsi que leur justification factuelle et juridique.

Si un contrôle fiscal a révélé des irrégularités et que le contribuable n’a pas présenté de déclaration ou n’a pas entièrement corrigé la déclaration pour tenir compte des irrégularités révélées, l’administration fiscale engage une procédure fiscale dans l’affaire qui a fait l’objet du contrôle.

Délits et délits fiscaux

Des irrégularités voire des erreurs commises dans la déclaration annuelle peuvent entraîner des sanctions supplémentaires pour le contribuable. Il convient de rappeler que le dépôt d’une déclaration comportant des erreurs ou après le délai fixé peut être traité par l’administration fiscale comme un délit, voire un délit fiscal.

Le Code pénal fiscal fait la distinction entre les infractions fiscales et les délits fiscaux. Il est important de savoir dans quelle catégorie la situation d’un contribuable donné sera incluse. Dans la plupart des cas, cela détermine le montant de l’impôt dû qui a été réduit à la suite de cet oubli.

En cas d’erreurs involontaires – ou d’irrégularités formelles mineures – l’entrepreneur peut se voir imposer une amende pour infraction fiscale.

Quiconque aura triché lors d’un contrôle devra s’exposer à des sanctions plus sévères. Cette situation est couverte par la réglementation de l’art. 56 § 1 du Code pénal fiscal, qui stipule que « le contribuable qui, en soumettant une déclaration ou une déclaration à une autorité fiscale, à un autre organisme autorisé ou au payeur, fournit des contrevérités ou dissimule la vérité ou ne remplit pas l’obligation de notification des changements dans les données qu’ils couvrent, exposant ainsi la taxe à une réduction, sera puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 720 jours ou d’une peine d’emprisonnement, ou des deux.

La préparation des documents de règlement nécessite non seulement une connaissance de la réglementation fiscale, mais également la capacité de l’appliquer, rappelle E&Y.

Sécurité des règlements fiscaux

Il vaut la peine d’assurer la sécurité de vos règlements fiscaux dans votre entreprise. Des conseillers externes peuvent par exemple aider l’entreprise à interpréter correctement la réglementation fiscale en analysant la solution mise en œuvre par le contribuable et en montrant ses forces et ses faiblesses. Les contribuables peuvent également utiliser les recommandations du ministère des Finances.

Si quelqu’un n’est toujours pas sûr de sa situation en termes d’obligations fiscales, il peut également utiliser le service gratuit « Créateur d’applications pour une interprétation individuelle des réglementations fiscales », lancé en novembre de l’année dernière.

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